Cie Les Mobilettes

Marie et Anlor créent ensemble au sein des mobilettes des projets chorégraphiques en « espace réel », qu’elles transforment en terrain de jeu mouvementé et poétique. Leurs créations communes s’inscrivent dans notre environnement réel et familier, sous forme de partitions ouvertes, remises en jeu pour chaque espace.

Chacune des représentations est unique et re-créée pour le lieu, s’inspirant de son architecture, son histoire, sa fonction sociale, des personnes qui l’habitent et des accidents qui surviennent…où les danseuses risquent un rapport ludique, spontané et intime avec le public. Sur le bitume ou les sentiers, dans les lieux publics ou inexplorés, les mobilettes développent une danse tout terrain, participative et théâtrale, propre à modifier et (é)mouvoir notre quotidien. Tout type d’espace se prête à l’émergence de cette “chorégraphie de l’instant” ; les mouvements de tous les jours sont bousculés, dérangés, mis en scène pour interroger notre rapport au réel, au corps et à l’autre.

La compagnie les mobilettes s’inscrit dans la famille des arts de la rue, avec « Café Frappé ! (2012), duo mouvementé pour terrasse de café » (création 2012), elle fait danser le public de nombreuses terrasses en France et à l’étranger – et notamment aux festivals de Chalon dans la rue, les Invites de Villeurbanne, la Déferlante de mai, le Temps Fort de Quelques p’Arts le SOAR, le festival de rue de Ramonville, au Pays-Bas, en Pologne,…

Puis la Cie développe le projet de territoire, « Visite Insolite et Mouvementée », au quartier Lancelot à Privas en 2014, « Les Baigneuses » en 2015, adapté aux plages ardéchoises « Itsi Bitsi » (2016), pour le jeune public « D’une ligne à l’autre » (2015), fable sur une fragilité « Rejoindre le papillon » (2017), « ZIP » Zone d’Improvisation partagée (2018).

Privilégiant la création chorégraphique exigeante et accessible à tout public, elles mettent un point d’honneur à s’inscrire dans la tradition de l’Education Populaire où l’art et l’éducation artistique sont entremêlés, en chorégraphiant plusieurs créations avec des amateurs (écoles, collèges, lycées, CHRS, IME, EHPAD, …).

Impliquée sur un territoire rural, la compagnie a fait le choix de s’installer dans une zone propice à la création et à la mise en oeuvre de projets, où s’interrogent la place de l’art et de l’humain dans la société.

La Cie initie, en 2013, l’ouverture d’un lieu culturel de proximité : Le PaTIO, en partenariat avec la commune de St Julien du Serre en Ardèche.

C’est là que la Cie créé, accueille et propose pour et avec les saint julserrois, plusieurs évènements culturels dans l’année, les RDV du PaTIO.